Une seule tête, le Christ, un seul corps, l’Eglise

Une seule tête, le Christ, un seul corps, l’Eglise

21 janvier 2022 Non Par Don Louis-Marie BOËT

« Nous avons été baptisés pour former un seul corps », celui de Jésus Christ. Cette affirmation, bien catholique, s’appuie sur les paroles de Saint Paul entendues dans la 2ème lecture. Mais elle peut rapidement être considérée comme une tarte à la crème indigeste ou une réalité mystique éloignée de notre vie, qu’il faut donc balayer d’un revers de main.

        Nous recevons aujourd’hui de l’Eglise la Parole de Dieu « vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps ». Prenons le temps de nous demander : quelle conséquence concrète aura cette phrase, pour moi, cette semaine ?

  Par le baptême, je deviens un membre à part entière de l’Eglise. Me voici chez moi partout où je trouverai un catholique : à Houx comme à Marville, en passant par Croisilles et Clévilliers, je suis à la maison ! Quelle joie de faire l’expérience de cette même famille. Alors peut-être n’avons-nous pas les mêmes opinions politiques que nos cousins, les mêmes pratiques liturgiques que notre vieil oncle, les mêmes prières que nos parents, mais dans nos veines coule un même sang ! Le sang du Christ jaillissant avec l’eau, du haut de la croix, pour fonder l’Eglise. Ce lien profondément charnel qui nous unit doit nous aider à dépasser nos divergences, nos incompréhensions, nos rancunes, nos éloignements ; nous sommes issus et aimés d’un même Père.

  Mieux encore, nous sommes obéissants à un même chef, à une même tête : Jésus, le Fils de Dieu. Si nous sommes tous dociles à sa Parole et à son Esprit Saint, alors imaginez quelle force nous aurons à agir ensemble au service de l’Eglise ! Mains, pieds, estomac, système nerveux, muscles lombaires, chacun selon notre charge, chacun selon notre vocation, nous participerons au seul combat qui vaille : annoncer que Jésus est Seigneur, qu’Il est mort et ressuscité pour nous sauver !

  Puissions-nous donc cette semaine, éviter de dire à notre voisin de banc « Je n’ai pas besoin de toi », mais plutôt ‘Jésus, j’ai besoin de toi’, car en nous rapprochant de Celui qui fait notre unité, nous grandirons dans les liens de la charité !